Les labels indépendants se demandent si la part des redevances de streaming des maisons de disques est “sous-évaluée” par rapport à la part du gâteau des éditeurs de musique

Parmi les recommandations avancées par IMPALA (l’organisme européen du commerce de la musique pour les indépendants) dans son nouveau plan en dix points, que vous pouvez lire en entier ici, figure un appel à « réformer la répartition des revenus du streaming » entre les différents secteurs de l’économie du streaming musical.

Et dans le cadre de cette recommandation – abrégée au point 6 ci-dessus – IMPALA recommande que l’industrie augmente la part du « gâteau » des revenus de diffusion en continu de l’industrie qui est actuellement attribuée aux maisons de disques.

Le but de cette augmentation, suggère IMPALA, serait « de couvrir les risques et les investissements » réalisés par les labels.

Pourtant, de toute évidence, l’augmentation de la part des revenus des maisons de disques générée par les plateformes de streaming signifierait inévitablement une réduction de la part des revenus de streaming pour l’une des deux autres parties : (i) les auteurs-compositeurs et les éditeurs ; ou (ii) les services de streaming eux-mêmes.

Le nouveau rapport d’IMPALA affirme que « les évaluations du marché menées au Royaume-Uni (le travail le plus exhaustif et le plus indépendant réalisé à ce jour) montrent que la part des revenus des droits de master dans le cœur de métier [des maisons de disques] a été régulièrement érodée ».

Le nouveau rapport d’IMPALA souligne que l’étude de l’IPO a révélé que « sous le streaming, la part des revenus du label a diminué (simultanément à une augmentation des revenus des artistes) et que la part allouée aux droits d’édition a augmenté nettement plus que celle des droits d’enregistrement ( les auteurs-compositeurs voyant une augmentation correspondante) ».

IMPALA ajoute que « conformément aux conclusions de l’introduction en bourse, la CMA a identifié que la part de l’édition au Royaume-Uni a presque doublé, passant de 8 % en 2008 à 15 % en 2021″.

Article complet à lire sous la plume de MURRAY STASSEN pour MBW : https://bit.ly/3Oktd8A

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